Ceux qui ont bu les 2008 de Guillaume Clusel au marché d’Ampuis il y a deux ans, n’hésiterons pas une seconde sur les 2014... Chers Côte-Rôtie Lovers, demain, vendredi 20 janvier débutera le marché d’Ampuis 2023, cette grande fête du vin où les passionnés du monde entier viennent déguster près de 50 domaines de cette appellation qui fascine. Chaque année, je m’y rends pour prendre la température des millésimes et faire un petit « best of » de l’année selon les parcellaires et domaines. C’est aussi l’occasion, parfois, de goûter à de vieux millésimes et de se laisser surprendre par certains annoncés au départ comme « légers ». C’était clairement le cas des 2008, des 2002, que tout le monde boudait à l’époque... Une erreur grossière quand on sait comment ce genre de millésime se déploie avec un peu de bouteille. Perso, je m’étais bien régalé des 2008, très bourguignon dans les Grandes Places de Guillaume, un millésime finement truffé, tendu, aux tanins souples et fuselé
On ne le dira pas trop fort mais quand j’étais jeune sommelier, j’avais littéralement défoncé le millésime 2002 en Côte-Rôtie en me disant : « c’est pas possible »... 20 ans plus tard, j’ouvre des Côte Brune de Jamet 2002 en me disant : « qu’est ce que j’étais nul ». Alors un conseil, ne tirez jamais un trait sur ces millésimes en écoutant les gourous du vin. Jugez par vous-même et dites vous que ces années sont souvent bien plus épanouies que les millésimes solaires !
Ceux qui ont bu les 2008 de Guillaume Clusel au marché d’Ampuis il y a deux ans, n’hésiterons pas une seconde sur les 2014... Chers Côte-Rôtie Lovers, demain, vendredi 20 janvier débutera le marché d’Ampuis 2023, cette grande fête du vin où les passionnés du monde entier viennent déguster près de 50 domaines de cette appellation qui fascine. Chaque année, je m’y rends pour prendre la température des millésimes et faire un petit « best of » de l’année selon les parcellaires et domaines. C’est aussi l’occasion, parfois, de goûter à de vieux millésimes et de se laisser surprendre par certains annoncés au départ comme « légers ». C’était clairement le cas des 2008, des 2002, que tout le monde boudait à l’époque... Une erreur grossière quand on sait comment ce genre de millésime se déploie avec un peu de bouteille. Perso, je m’étais bien régalé des 2008, très bourguignon dans les Grandes Places de Guillaume, un millésime finement truffé, tendu, aux tanins souples et fuselé
Pourquoi j'achete
On ne le dira pas trop fort mais quand j’étais jeune sommelier, j’avais littéralement défoncé le millésime 2002 en Côte-Rôtie en me disant : « c’est pas possible »... 20 ans plus tard, j’ouvre des Côte Brune de Jamet 2002 en me disant : « qu’est ce que j’étais nul ». Alors un conseil, ne tirez jamais un trait sur ces millésimes en écoutant les gourous du vin. Jugez par vous-même et dites vous que ces années sont souvent bien plus épanouies que les millésimes solaires !
L'AOC Bordeaux Supérieur est une AOC régionaleau même titre que l'AOC Bordeaux. Les vins de cette appellation peuventeux aussi provenir de toute la région viticole bordelaise. Pour prétendre à l'appellation de Bordeaux Supérieurles vins doivent répondre à des critères qualitatifs encore plus rigoureux que ceux de l'AOC Bordeaux. Ces vins doivent notamment être élaborés à partir de vignes âgées et être élevés pendant neuf mois minimum avant leur commercialisation. L'AOC Bordeaux Supérieur s'applique aussi bien aux vins rouges qu'aux vins blancs. Cela étantla production de rouges (10 000 ha) est nettement plus importante que celle de blancs (60 ha à peine). Les vins rouges sont élaborés à partir des mêmes cépages que ceux utilisés pour l'appellation Bordeaux : Cabernet Sauvignon et FrancMerlot. Le Petit Verdot et le Malbec sont ici aussi des cépages d'appoint. Les Bordeaux Supérieurs rouges sont plus puissants que les Bordeaux. Leur éventail d'arômes est souvent plus complexe. Les Bordeaux Supérieurs blancs sont le fruit d'un assemblage de SémillonSauvignon Blanc et Gris et de Muscadelle. Les Bordeaux Supérieurs blancs ont une bouche légère et rafraîchissante.
Domaine
Histoire et style
Le Domaine Albert Boxler prend son origine à la fin du XVII sièclelorsqu’un certain Jean Boxleroriginaire de Suisses’installe dans la commune haut-rhinoise de Niedermorschwihr. La production de vin par Jean Boxler débute en 1673 : à compter de cette datele cru est transmis de génération en génération au sein de la famille Boxler. En 1946Albert Boxler et son épouse Élise prennent la direction de l’exploitation familialequ’ils restructurent en profondeurprocédant à l’achat de parcellesprincipalement sur le coteau du Sommerberget instaurant la mise en bouteille du vin à la propriété. Le vigneron lègue également son nom au domainelaissant ainsi la trace indélébile de son passage à la tête de l’exploitation fondée par ses ancêtres. Le Domaine Albert Boxler passe ensuite aux mains de Jean-Marc Boxlerfils d’Alberten 1962. Capitalisant sur le travail effectué antérieurement par son pèreJean-Marc Boxler hisse encore la qualité du vin du Domaine Albert Boxleret lui confère une renommée grandissante. Loin des grandes maisons alsaciennes qui exploitent parfois plus de 100 hectaresle domainetravaillé en famille avec à sa tête maintenant Jean Boxlerexploite avec rigueur et une extrême précision 14 hectaresdont près de la moitié en Grand Cru.
Terroir
terroir
Viticulture et vendanges
Iciles coteaux extrêmement escarpés interdisent toute mécanisation. Les sols sont pauvrestrès pentuset les vignes s’immiscent en profondeur dans les sous-sols de micas granitiques. S’il ne cherche aucun label particulierJean Boxler a adopté depuis une quinzaine d’années tous les principes d’une culture biologique. Les rendements sont naturellement faiblesd’autant que le vigneron sélectionne uniquement les raisins qui présentent une qualité et une maturité parfaite pour ces vendanges.
Vinification
Vinification et élevage sont particulièrement précis : fermentation sur levures indigènes et élevage en foudre pendant 11 mois seulementy compris pour les plus prestigieux Grands Crus parcellaires. Car icion aime plus que tout les vins " purs et sincères "sans artifice. Ce que cherche Jean Boxlerc’est la mise en évidence de la qualité de chaque terroir et micro-terroirà travers des vins tendus et cristallinsle plus souvent secsqui révèlent après quelques annéesd’infinies nuances gustativessoutenues par une trame minérale hors du commun.